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Soja

Le Soja : Petites (mais importantes) mises au point sur certaines questions faisant débat.

Le soja a souvent fait l'objet d'attaques dans certains magazines ; on y a parlé en particulier de la présence de purines, d'effets incertains des phyto-oestrogènes, de son action délétère sur les nourrissons. De quoi susciter bien des craintes.
La littérature scientifique étant étonnement précise sur ces points, mais peu connue du grand public, le présent article a pour but de rétablir la vérité sur ces points.
Cette littérature nécessite en fait que l'on prenne la peine de la lire, ce qui est moins facile que de lancer des invectives, d'ailleurs non dénuées d'arrière-pensées.

Les purines, des briques élémentaires de la vie
Avant les phyto-oestrogènes, les purines furent les premiers composants du soja à susciter des polémiques. Les purines sont présentes dans le soja sous forme d'ARN et d’ADN. Autant dire que sans purine, la vie serait tout simplement impossible. Contrairement à une idée reçue, les purines ne sont pas la forme d'élimination ultime des ADN et ARN, en l'occurence l'acide urique. Par ailleurs, l'organisme synthétise des purines lorsque les apports alimentaires sont insuffisants. On mentionnera également que l'acide urique possède des propriétés antioxydantes qualifiées de « puissantes ».
L'acide urique exerce également des effets anti-inflammatoires chez les patients atteints de sclérose en plaques. L'accumulation d'acide urique peut conduire à un certain nombre de pathologies comme la goutte. Le soja ne favorise pas cette pathologie, au contraire des fruits de mer et de la viande rouge. Chez les enfants nourris avec des laits infantiles à base de soja, les purines alimentaires sont facilement éliminées et aucun phénomène d'accumulation n'est constaté.
Par ailleurs, les purines présentes stimulent le système immunitaire, ce qui explique notamment leur présence dans le lait maternel, car les nourrissons n'en fabriquent pas suffisamment. En revanche, le lait de vache n'en contenant pas suffisamment, les laits infantiles à base de lait de vache font désormais l'objet d'ajout de purines sous une forme identiques à celles naturellement présentes dans le soja.
On notera que par la présence naturelle de purines, d'oméga 3, de facteurs prébiotiques (nutriments favorisant les proliférations des bactéries bénéfiques dans le tube digestif), le soja se rapproche davantage du lait maternel que le lait de vache. Par ailleurs, le lait maternel contient également des phyto-oestrogènes. Enfin, les purines sont un argument invoqué contre le soja uniquement dans les pays francophones, sans doute à cause de sa proximité sémantique avec le mot "purin". En revanche, les « purines » ne suscitent aucune polémique dans les autres pays. Même les sites spécialisés dans la désinformation contre le soja (Soyonline, Mercola, Weston A.... financés par l'industrie laitière Fontera et Realmilk) ne se servent pas de cet argument, sans doute parce que si en anglais « Purines » se traduit également par « purines », en revanche « Purin » se traduit par « manure »...



« Phyto-oestrogènes » : in vivo veritas

Pour bien comprendre la problématique des oestrogènes et des phyto-oestrogènes...
Notre organisme produit en permanence ces composés hormonaux, dont l'oestradiol 17-ß. Ces hormones, synthétisées par les ovaires chez la femme, sont retrouvées également chez l'homme en faible quantité. Bien que la présence de ces hormones soit parfaitement normale et naturelle, nos propres oestrogènes n'en favorisent pas moins les cancers du sein et de la prostate. Aussi, une réduction des taux d'oestrogènes circulants est considérée comme un facteur de réduction de risque de cancers hormono-dépendants. Encore une fois, bien que parfaitement naturel et fabriqué par notre organisme, l'oestradiol 17 ß par exemple, exerce une activité hormonale jusqu'à 10 000 fois plus élevée que les phyto-oestrogènes, mais également plus élevée que certains composés chimiques jugés cancérigènes, comme le Distilbène de triste mémoire, ou bien encore le Bisphénol A, un des polluants chimiques les plus répandus.
Tout l'enjeu consiste donc à limiter les effets indésirables des oestrogènes que nous fabriquons, mais sans atténuer les effets bénéfiques (effet antioxydant, cardio-protecteur, anti-ostéoporotique et neuroprotecteur), un défi auquel sont susceptibles de répondre les phyto-oestrogènes.
Dans le même ordre d'idée, les acides gras « oméga 3 » ne sont pas fabriqués par le soja et les plantes en général pour satisfaire nos besoins en acides gras essentiels, mais pour se protéger des bactéries pathogènes.
Reste que chez l'homme, les « oméga 3 » ne sont pas pour autant considérés comme des « phyto-antibiotiques » mais bien comme des acides gras essentiels.
Contrairement à ce qui est parfois avancé, les phyto-oestrogènes ne sont en aucun cas des hormones. Ces isoflavones appartiennent à la vaste famille des polyphénols (un temps appelés « vitamine P » ou « vitamine C2 »), qui regroupe les catéchines du thé, les flavonoïdes des agrumes, les tanins et anthocyanes du raisin, les stilbènes des myrtilles...
Les phyto-oestrogènes (isoflavones) du soja, et les polyphénols en général, ne sont donc pas des composés stéroïdiens, famille à laquelle appartiennent les oestrogènes.
Le terme « Phyto-oestrogènes » est attribuable à leur très modeste effet oestrogénique observé in vitro, c'est-à-dire en l'absence des oestrogènes synthétisés par l'organisme (oestrogènes endogènes). Cet effet demeure toutefois environ 2 000 fois plus faible que celui des oestrogènes véritables. Mais, in vivo (dans le vivant, opposé à « in vitro », dans le verre), les phyto-oestrogènes entrent en compétition avec les oestrogènes endogènes (de endo, intérieur et gène fabriquer) sur les sites récepteurs à oestrogènes, mais sans en exercer une activité oestrogénique significative.
Dans le cas particulier de la ménopause, les phyto-oestrogènes ne peuvent entrer en compétition avec les oestrogènes endogènes puisque ceux-ci ne sont pratiquement plus présents dans l'organisme. Leur léger effet oestrogénique peut alors dans certaines conditions s'exercer et compenser partiellement ce déficit.
Dans le même ordre d'idée, dans les pays d'Asie où l'exposition aux phyto-oestrogènes est plus élevée qu'en Occident, le taux circulant des oestrogènes est de 40 % inférieur à celui des femmes occidentales, ce qui réduit dans les mêmes proportions l'exposition des glandes mammaires aux effets prolifératifs des oestrogènes endogènes et donc diminue le risque de cancer du sein.
On retiendra donc qu'en présence d'oestrogènes « forts » (oestrogènes endogènes), situation physiologique habituelle en dehors du cas particulier de la ménopause, les phyto-oestrogènes atténuent l'effet oestrogénique global, en particulier ses effets néfastes (effet prolifératif), tout en renforçant ses effets bénéfiques (exemple : effet antioxydant).

Les glycéollines, autres anti-oestrogènes présents dans le soja
Par ailleurs, les effets anti-oestrogéniques in vivo du soja ne sont pas attribuables aux seules isoflavones. Les glycéollines présentent également une activité anticancéreuse (sein et ovaire) attribuée à leurs propriétés anti-oestrogéniques. Elles font actuellement l'objet d'évaluation clinique. Selon Matthew Burow (Université de Tulane, Nouvelle-Orléans), les glycéollines offrent un espoir pour le traitement des formes avancées de cancers du sein et des ovaires, actuellement sans réel traitement efficace. De plus, contrairement aux chimiothérapies employées pour le cancer du sein (Tamoxifène), les elles n'augmentent pas le risque de cancer de l’utérus.

Ménopause : l'effet agoniste des isoflavones.
Lors de la ménopause, des doses élevées d'isoflavones (60 mg environ), atténuent les symptômes de la ménopause comme les bouffées de chaleur. L'organisme ne synthétisant plus d'oestrogènes, les phyto-oestrogènes compenseraient partiellement ce déficit mais, semble-t-il, seulement chez les femmes capables d’activer les isoflavones pour les rendre capables d'exercer un effet oestrogénique significatif, mais néanmoins toujours très en deçà des oestrogènes endogènes (environ 200 fois moindre), d'où l'amélioration des symptômes parfois constatée.

Syndrome prémenstruel : l'effet antagoniste des isoflavones
Au contraire de la ménopause, le syndrome prémenstruel (troubles généraux dans les jours qui précèdent les règles, avec prise de poids, oedèmes, tension mammaire…), est provoqué par une production excessive d'oestrogènes endogènes. Dans ce cas, une supplémentation en isoflavones de soja conduit également à une amélioration des symptômes.
Le syndrome prémenstruel fournit une illustration du phénomène de compétition entre phyto-oestrogènes et oestrogènes endogènes aboutissant in fine à une réduction globale de l'exposition oestrogénique.
Le fait que les phyto-oestrogènes interviennent favorablement dans ces deux situations physiologiques opposées que sont la ménopause et le syndrome prémenstruel, illustre leur rôle de régulateurs hormonaux à la fois capables de corriger soit une insuffisance d'oestrogènes (ménopause), soit un excès (syndrome prémenstruel).

Cas des nourrissons
L'usage du soja chez les nourrissons est l'autre polémique récurrente instruite à l'encontre du soja. Les adversaires du soja arguent de la teneur en isoflavones contenue dans les laits infantiles à base de soja. Mais celle-ci reste peu pertinente dans la mesure où la flore intestinale des nouveaux nés est incapable de faire la transformation des isoflavones en composés capables de traverser la barrière intestinale.
De même, il est parfois avancé que les préparations pour nourrissons à base de soja apportent une dose d'isoflavones cinq fois plus importante que la dose d'oestrogènes et des progestatifs contenue dans les pilules contraceptives. Curieux argument quand on sait que ces composés n'ont, au moins d'un point de vue chimique, strictement rien à voir entre eux. Pour s'en convaincre, les femmes utilisant une pilule contraceptive n'ont qu'à la remplacer par un complément alimentaire « ménopause » à base d'isoflavones de soja, même en quintuplant les dosages...

« Phyto-oestrogènes » : pas que dans le soja !
Autre paradoxe : on déconseille les préparations pour nourrissons à base de soja au profit des préparations pour nourrissons à base de lait de vache, alors que le lait de vache accumule également des phyto-oestrogènes provenant des végétaux dont ils se nourrissent. Ceci s'explique par le fait que lors de la rumination, les bactéries du rumen transforment les isoflavones peu assimilables et pratiquement dépourvues d'effet oestrogénique, en isoflavones actifs dont l'équol, la forme la plus active et assimilable qui permet ainsi leur accumulation dans le lait, ce qui ne constitue d'ailleurs pas un problème en soi.
Reste que l'on constate que les enfants nourris avec des laits de vache présentent des taux circulants d'équol (forme active des phyto-oestrogènes) plus élevés que les enfants nourris avec le soja.
Si les Phyto-oestrogènes présentaient un risque pour les nourrissons, il faudrait donc logiquement éviter prioritairement les produits à base de lait de vache. Même l'Afssa reconnaît d'ailleurs ce fait, je cite : « Le plasma des nourrissons alimentés avec une préparation à base de lait de vache contenait des quantités d'équol légèrement plus élevées que les enfants nourris au soja », rappelant au passage que « l’ équol possède une forte activité estrogénique », mais curieusement sans en tirer les conséquences.
Par ailleurs, le lait bio contient davantage de phyto-oestrogènes que le lait conventionnel, vraisemblablement parce que le trèfle des herbages contient davantage de phyto-oestrogènes que les tourteaux de soja utilisés dans les élevages intensifs. On remarquera également que dans les deux cas, les vaches et leurs veaux ne sont nullement affectés par ces phyto-oestrogènes...

Véritables hormones présentes dans le lait, mais pas dans le soja...
En revanche, la présence de véritables hormones dans le lait de vache (ou de chèvre, de brebis, jument..) pose un réel problème. Ceux-ci contiennent naturellement (« bio » et/ou « cru » ne fait rien à l'affaire) pas moins de 59 véritables hormones dont l'oestradiol 17 ß, l'un des plus puissants oestrogènes répertoriés, de l'IGF-1, une hormone de croissance (notamment des tumeurs cancéreuses...), à ce titre classée comme substance dopante, mais également leptine, qui favorise l'obésité, progestérone, qui favorise le cancer de la prostate, thyroxine et triiodothyronine (acné et puberté précoce), ocytocine (maladie cardio-vasculaire), cortisone (cancer du sein et de l'endomètre), prolactine (allergie)...liste non exhaustive...
On retiendra que ces composés brillent par leur absence dans le soja, et que leur présence est incontestable que les laits d'origine animale couramment consommés : ils contiennent de véritables hormones. Aussi, bannir le soja qui n'en contient pas la moindre trace au profit des laits pour éviter une exposition aux hormones, apparaît également comme une recommandation pour le moins paradoxale.

Risques liés aux préparations pour nourrissons (laits infantiles) à base de lait de vache
En 2006, une étude effectuée conjointement par la Case Western University School of Medicine (Cleveland) et l'Université de Constance a mis en évidence la présence de prion dans les laits de vache, chèvre et brebis. Tout aussi inquiétant, en 2007, l'American Journal of Clinical Nutrition, la revue la plus prestigieuse en matière de nutrition, publie une étude effectuée par les Universités de Brisbane, Bristol et Birmingham qui montre que les enfants nourris avec deux portions de laitage présentent un risque accru de développer un cancer colorectal.
En revanche, une cinquième étude confirme que la consommation de soja pendant l'enfance protège des cancers à l'âge adulte.
L'occultation complète par les médias de telles informations, bien qu'elles offrent les meilleures garanties en termes de validation scientifique, traduit pour le moins un certain climat de bienveillance à l'égard du lait animal.

Autres « laits » végétaux
L'usage de laits d'amande ou de riz pour éviter l'exposition aux phyto-oestrogènes est tout aussi paradoxal car ces « laits » contiennent également des phyto-oestrogènes, ce qui d'ailleurs ne pose pas de problème en soi. En revanche, ils n'obéissent à aucune législation et ne contiennent pas certaines vitamines notamment. L'usage et la commercialisation de tels produits pour des nourrissons est tout simplement irresponsable, et leur vente dans cette indication illégale.

En conclusion, il convient surtout de rappeler que les nombreuses études portant sur les effets des produits à base de soja chez les nourrissons concluent unanimement à leur innocuité, y compris à long terme et ce, sur l'ensemble des critères biologiques examinés : fertilité, puberté, croissance, thyroïde ...
Aux Etats-Unis, un enfant sur quatre est nourri au soja. On estime que depuis 1960, date de l'apparition des laits de soja maternisés, plus de 30 millions d'enfants nord-américains en ont été nourris, sans que jamais le moindre effet adverse n’ ait été rapporté.
Contrairement à ce qui est parfois avancé, les autorités sanitaires américaines considèrent que ces produits ne posent aucun problème.
En 2007, ces mêmes autorités ont réuni un panel d'experts qui a de nouveau confirmé cette position.

Texte vulgarisé par le Dr JF COMET d’après la version originale écrite par Hervé Berbille Directeur de Recherche et Développement Diplômé de l'institut des Sciences et Techniques des Aliments de l'Université de Bordeaux 1.

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Texte vulgarisé par le Dr JF COMET d’après la version originale écrite par Hervé Berbille Directeur de Recherche et Développement Diplômé de l'institut des Sciences et Techniques des Aliments de l'Université de Bordeaux 1.

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